Infos pratiques

30.06.2018 — 01.09.2018

Vernissage
le samedi 30 juin 2018
à 19h
télécharger l’invitation

Horaires d’ouverture
Du mercredi au samedi de 14h à 18h.
Les jeudis de 10h à 13h en juillet et août.
Fermé les jours fériés.
Entrée libre et gratuite.

Dossier de presse
Ici en téléchargement

Matt Bollinger est représenté par la Galerie Zürcher (New York).
www.mattbollinger.com
www.galeriezurcher.com

Pascal Amoyel
www.pascalamoyel.com

Géraldine Lay est représentée par la Galerie Le Réverbère (Lyon).
www.geraldinelay.com
www.galerielereverbere.com

Marie Zawieja est représentée par la galerie Alain Coulange (Paris).

Commissariat
Valérie Mazouin
directrice du Centre d’art contemporain Chapelle Saint-Jacques

Géraldine Lay Marie Zawieja Matt Bollinger Pascal Amoyel

Hautes futaies, tendresse, aplats colorés, souvenirs, montagnes, ces matières premières, de natures différentes, provoquent une rencontre entre Pascal Amoyel, Géraldine Lay, photographes, Matt Bollinger, cinéaste, peintre et Marie Zawieja, peintre. Leurs œuvres, fortes de musicalité, de mélancolie, invitent à l’égarement, à se perdre au gré des images pour que s’éclaire notre conscience du monde. 

Pascal Amoyel se saisit des éclats, des ombres au creux des feuillages ou en plein-midi. il photographie visages, et corps, fait apparaître, dissimule. Ses images façonnent la simplicité telle une apparition, plaident pour une attention singulière. Matt Bollinger, met en scène des dramaturgies où se pressent les souvenirs. Ses collages font advenir le mystère, la tendresse, l’attente. La musicalité s’invite au fil des toiles, des films. Il se construit dans ses images une fascinante architecture de la rêverie, nourrit, tantôt de détails intimes, tantôt de mémoire fictionnelle collective. Géraldine Lay, photographie des fragilités, de surprenants atermoiements. À la dérobée, munie d’un appareil qui tient juste dans la main, elle s’empare du geste. Ses images se délectent de l’instant, précieux car éphémère. Rien n’est figé, l’inconstance est un atout. Marie Zawieja applique à ses peintures le tempo de la marche. Au gré de ses choix de couleurs, de matériaux, de formats s’écrit une partition délicate dans laquelle se dessinent des contrastes forts. Ses œuvres, qu’elles soient toiles, surfaces colorées ou volumes de glaise déliquescents, affirment la violence maitrisée d’un geste stratégique.

Ces frottements picturaux, photographiques, filmiques installent un rythme, mêlent les foulées, les cadrages. De l’inconstance de la mélopée expose avant tout le vivant, dicte l’ordonnance du décor. Photographies, peintures, volumes et films, éléments constitutifs du dispositif, invitent à écouter une musique du corps, de l’esprit et du cœur. De la puissance des images adviendra un désir physique permettant d’évoquer la construction d’une œuvre tel un paysage à vivre !

« Apparences qui se divisent comme des mottes de terre, couleurs qui surgissent et brillent sous le soc. Couleurs fertiles, de tous ces sels qui affleurent dans l’écume, en des irisations dont s’éclaire et se simplifie notre conscience du monde. » Yves Bonnefoy- Rue traversière et autres récits en rêve – Ed. Poésie / Gallimard (1992).